Bon, soyons honnêtes : parler de ses fantasmes, ce n’est pas exactement le genre de sujet qu’on aborde au déjeuner dominical avec mamie. Pourtant, c’est une partie importante de notre vie intime. Alors, pourquoi est-ce si difficile d’aborder la question ? Et surtout, comment passer de « je garde tout pour moi » à « ok, j’ose tout partager » ? Pas de panique, on est là pour vous guider, avec humour et expertise. Allez, c’est parti !
Pourquoi c’est si dur de parler de ses fantasmes ?
Avant de plonger dans le « comment », il faut comprendre le « pourquoi ». On a tous nos petites barrières intérieures, et voici les raisons les plus courantes :
1. La peur d’être jugé(e)
Avouez, vous avez déjà eu cette pensée : « Et si mon/ma partenaire trouvait ça bizarre ? Et si je passe pour un(e) pervers(e) ? » Spoiler alert : votre partenaire n’est pas un juge de tribunal. Et s’il/elle vous aime, il/elle ne va pas vous mettre un carton rouge pour vos envies un peu osées.
2. La peur du rejet
« Et si je partage mon fantasme et qu’il/elle me dit non ? » Bien sûr, le rejet peut faire mal. Mais vous savez quoi ? Ce n’est pas la fin du monde. Et surtout, ce n’est pas parce qu’un fantasme ne correspond pas à votre partenaire qu’il/elle vous aime moins.
3. L’éducation et les tabous
Ah, les étiquettes qu’on nous colle depuis qu’on est petits… Pour beaucoup, parler de sexualité, c’est déjà un grand pas. Alors, parler de fantasmes… Autant demander à faire un saut en parachute sans parachute ! Mais bonne nouvelle : les tabous, ça se déconstruit.
Les bienfaits d’oser parler de ses fantasmes
Pourquoi s’embêter à franchir cette étape ? Parce qu’il y a des avantages à ne pas en finir !
1. Renforcer l’intimité
Quand vous partagez quelque chose d’aussi personnel avec votre partenaire, vous créez un lien émotionnel encore plus fort. C’est comme un niveau bonus dans votre relation.
2. Booster la communication
Parler de fantasmes, c’est ouvrir la porte à une meilleure communication en général. Si vous pouvez discuter de vos envies secrètes, vous pouvez parler de tout.
3. Explorer de nouvelles expériences
On ne vous dit pas de tout réaliser, mais discuter de vos envies peut vous amener à découvrir des terrains inconnus et excitants ensemble.
Comment aborder le sujet sans paniquer ?
Maintenant qu’on a posé les bases, passons au cœur du sujet : comment parler de vos fantasmes sans avoir l’impression de sauter dans le vide sans filet ? Voici quelques astuces simples et efficaces.
1. Choisissez le bon moment
Non, on ne parle pas de vos envies de rôle-play pirate pendant un épisode de Netflix ou en pleine dispute pour savoir qui fait la vaisselle. Attendez un moment où vous êtes tous les deux détendus. Un petit verre de vin, une ambiance cosy… et hop, le moment est propice.
2. Utilisez l’humour
Un peu d’autodérision, ça ne fait jamais de mal. « Tu sais, j’ai eu une idée un peu folle… Promets-moi de ne pas rire, mais… et si on essayait un truc un peu différent ? » L’humour détend l’atmosphère et rend les choses plus faciles.
3. Faites preuve de vulnérabilité
Ok, ce n’est pas facile, mais dire quelque chose comme « J’avais un peu peur de t’en parler, mais je me suis dit que ça pourrait être cool d’explorer ensemble » montre que vous leur faites confiance.
4. Parlez en « nous »
Plutôt que de dire « j’aimerais que tu fasses… », optez pour « Et si on essayait ensemble ? ». Cela inclut votre partenaire dans l’équation et donne l’impression que c’est une démarche commune.
5. Soyez à l’écoute
La communication, c’est dans les deux sens. Si votre partenaire exprime des réticences ou propose des alternatives, soyez ouvert(e). Ce n’est pas une interview, c’est une discussion.
Que faire si votre partenaire n’est pas réceptif(ve) ?
Bon, imaginons que vous avez fait le grand saut et que la réaction de votre partenaire est… mitigée. Pas de panique, tout n’est pas perdu.
1. Respectez son rythme
Peut-être que votre partenaire a besoin de temps pour digérer. On ne passe pas de 0 à 100 en un claquement de doigts. Laissez-lui un peu de temps pour réfléchir.
2. Reformulez
Parfois, tout est dans la façon de présenter les choses. Si la première tentative n’a pas fonctionné, essayez une approche différente. Par exemple, au lieu de dire « J’ai envie qu’on essaie ça », dites « Qu’est-ce que tu en penses ? ».
3. Acceptez que tout ne soit pas possible
Et oui, tous les fantasmes ne sont pas faits pour être réalisés. Ce n’est pas grave, ce qui compte, c’est d’avoir osé en parler. Vous avez fait preuve de courage, et c’est déjà un grand pas.
Quelques exemples pour ouvrir la discussion
Vous manquez d’inspiration pour commencer ? Voici quelques phrases qui peuvent aider :
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« J’ai vu un article qui parlait de fantasmes, ça m’a fait penser… Et si on en discutait nous aussi ? »
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« Tu sais, j’ai rêvé d’un truc un peu étrange l’autre nuit. Tu veux savoir ? »
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« Je me demandais… Est-ce qu’il y a des choses que tu aimerais essayer et qu’on n’a jamais abordées ? »
En conclusion
Parler de ses fantasmes, c’est comme sauter dans une piscine un peu froide : c’est impressionnant au début, mais une fois dedans, on se sent bien mieux. Prenez votre temps, choisissez vos mots, et surtout, faites preuve de bienveillance envers vous-même et votre partenaire. Et rappelez-vous : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de fantasmer. Ce qui compte, c’est d’explorer votre relation avec curiosité et respect. Alors, prêts à plonger ?